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Plus j’apprends, plus je me rends compte de mon ignorance : le paradoxe de la connaissance ✍️ Écrit par le Dr Gilbert Moujabber

Plus j’apprends, plus je me rends compte de mon ignorance : le paradoxe de la connaissance

✍️ Écrit par le Dr Gilbert Moujabber

La connaissance est une épée à double tranchant : elle donne à l’homme une certaine puissance, mais elle lui révèle aussi l’étendue de son ignorance et de sa faiblesse. Plus une personne apprend, plus elle réalise que ce qu’elle ignore est infiniment plus vaste que ce qu’elle sait. La connaissance n’est donc pas une simple porte qui s’ouvre, mais une série infinie de passages menant à de nouvelles interrogations.

C’est ce que René Descartes exprimait en affirmant :
« Le seul gain que j’ai eu en essayant de m’instruire, c’est que j’ai commencé à voir de plus en plus mon ignorance ; car accroître ses connaissances signifie prendre conscience, et la personne consciente se rend d’abord compte de son impuissance. »

La connaissance : un chemin vers la sagesse ou une porte vers la confusion ?

L’homme a toujours recherché la connaissance, convaincu qu’elle est la clé pour comprendre le monde et maîtriser ses mystères. Pourtant, chaque nouvelle découverte ouvre un champ d’interrogations insoupçonnées. Celui qui pense tout savoir n’a pas encore fait le premier pas sur le chemin de la compréhension, tandis que celui qui reconnaît son ignorance s’engage déjà sur la voie de la sagesse.

Dans ce contexte, le Dr Gilbert Moujabber souligne dans ses écrits :
« La véritable intelligence ne réside pas dans la prétention au savoir, mais dans la prise de conscience de ses limites. Le fou est celui qui croit tout connaître, tandis que le sage est celui qui sait qu’il lui reste encore tant à apprendre. »

Pourquoi l’ignorant est-il arrogant, alors que le savant devient humble ?

Une des plus grandes ironies du monde intellectuel est que l’ignorant est souvent celui qui affiche le plus de certitude, tandis que le véritable penseur est en perpétuel doute et questionnement. Ce phénomène est connu sous le nom d’effet Dunning-Kruger, où les personnes peu instruites surestiment leurs compétences, alors que les plus érudites mesurent avec humilité la complexité du savoir.

Comme l’affirme le Dr Gilbert Moujabber :
« Le plus grand danger pour une société est l’ignorant qui se croit savant, car il répand des idées erronées avec une confiance trompeuse, tandis que le véritable érudit est toujours en quête de vérité et de remise en question. »

La connaissance entre pouvoir et humilité

On dit que la connaissance est un pouvoir, mais elle ne confère une véritable force qu’à ceux qui savent l’utiliser avec discernement. Le savant qui reconnaît ses limites intellectuelles est plus à même d’évoluer, tandis que celui qui se croit arrivé au sommet de la connaissance cesse d’apprendre et enferme son esprit dans une prison d’arrogance.

C’est pourquoi les plus grands penseurs adoptent le doute positif comme méthode de recherche, remettant en question les évidences et refusant d’accepter une idée sans l’avoir analysée et critiquée. Ils comprennent que chaque réponse n’est que le prélude à une nouvelle interrogation et que la quête du savoir est un voyage sans fin.

Conclusion : L’humilité scientifique, clé du progrès

En fin de compte, la connaissance reste une arme à double tranchant qui, entre de mauvaises mains, peut devenir un outil de désinformation et de manipulation. Les esprits les plus dangereux sont ceux qui ignorent leur propre ignorance. L’humilité intellectuelle n’est pas une faiblesse, mais une vertu essentielle qui permet l’évolution continue, tandis que l’arrogance enferme l’ignorant dans un cercle d’illusions.

Comme le dit justement le Dr Gilbert Moujabber :
« La véritable connaissance ne rend pas arrogant, mais humble, car plus on apprend, plus on réalise à quel point il reste à découvrir. »

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