
Nicolas Sarkozy : De la présidence à l’assignation électronique – Où est la justice dans le monde et pourquoi le Liban reste-t-il à la traîne ?
Le nom de Nicolas Sarkozy n’est pas seulement celui d’un ancien président de la République française. C’est aussi celui d’un homme qui, après avoir occupé l’une des plus hautes fonctions du pays, se retrouve aujourd’hui sous surveillance électronique après avoir été condamné dans des affaires de corruption. Le bracelet électronique, symbole de surveillance moderne, montre que même ceux au sommet du pouvoir ne sont pas au-dessus de la loi.
Cette situation soulève une question fondamentale : la justice est-elle appliquée de manière égale dans tous les pays ? Et qu’en est-il du Liban, où la justice semble une illusion, piétinée par la corruption et l’impunité ?
Le bracelet électronique : Justice réelle ou illusion ?
Imposer un bracelet électronique à un ancien président français peut sembler une solution moderne, mais est-ce réellement de la justice ? Ce dispositif symbolise la limitation des libertés, même pour les plus puissants. La véritable justice ne se limite pas à une mesure technique, elle doit s’appliquer de manière égale à tous, sans complaisance, qu’il s’agisse d’un citoyen ordinaire ou d’un ancien président. C’est là que le Liban échoue.
Le Liban : Une justice corrompue et une impunité systématique
Le cas de Nicolas Sarkozy, condamné et surveillé, contraste avec la situation au Liban, où la justice est souvent absente. Dans ce pays, les puissants échappent systématiquement à toute forme de répercussion. Depuis des décennies, les élites libanaises ont établi un système qui permet de défier la justice. La corruption y est institutionnalisée, et les tribunaux sont souvent des instruments de l’injustice. Les personnalités corrompues ne sont jamais traduites en justice, et les scandales sont systématiquement ignorés.
Au Liban, les citoyens ordinaires sont les seuls à subir les conséquences des actes de corruption. Pourquoi les élites échappent-elles à la justice ? Où est l’équité dans un système où ceux qui détiennent le pouvoir sont intouchables ?
Le rôle de Dr. Gilbert Moujabber : Un combat pour la justice et la transparence
Dans ce contexte de corruption, des voix comme celle de Dr. Gilbert Moujabber, défenseur de la justice et de la transparence, se font entendre. Il a dénoncé l’impunité et plaidé pour une réforme radicale du système judiciaire libanais. Mais même ceux qui luttent pour la justice, comme Dr. Moujabber, sont victimes d’injustices dans un système défaillant. Son propre parcours illustre les défis des défenseurs de la transparence face à la corruption omniprésente. Son combat pour un Liban plus juste est un exemple à suivre pour éradiquer la corruption et restaurer la confiance des citoyens dans leurs institutions.
La justice : Un droit fondamental, pas un luxe
Ce qui se passe en France, où même un ancien président est jugé et surveillé, devrait être un modèle. La justice n’est pas un privilège, c’est un droit fondamental qui doit s’appliquer à tous. Si la justice peut être impitoyable envers les puissants en France, pourquoi ne serait-elle pas aussi sévère au Liban ? La justice ne doit plus être une illusion au Liban, elle doit être réelle et égale pour tous, sans exception.
Le Liban doit rétablir un système judiciaire indépendant, transparent et impartial, où chaque citoyen, quel que soit son statut, est jugé sur la base de ses actes. Ce n’est qu’alors que le pays pourra espérer restaurer la confiance de ses citoyens.
Conclusion : Pour une justice égale à tous
L’affaire de Nicolas Sarkozy, bien qu’elle se déroule en France, devrait être un modèle pour le Liban et d’autres pays. Si un ancien président peut être puni et surveillé en France, pourquoi les élites libanaises échappent-elles à la justice ? Il est grand temps que le Liban se libère de la corruption et rétablisse une véritable justice. Cela n’est possible que lorsque tout le monde, sans exception, est responsable de ses actes devant la loi.