La démocratie est à vendre… et le prix est la pauvreté et l’humiliation ✍️ Écrit par le Dr Gilbert Moujabber

La démocratie est à vendre… et le prix est la pauvreté et l’humiliation
✍️ Écrit par le Dr Gilbert Moujabber

Dans un pays où la démocratie est devenue une marchandise vendue au plus offrant, il n’est pas étonnant que le citoyen subisse, jour après jour, humiliations et injustices, après avoir vendu son vote à bas prix. Ce n’est qu’après coup qu’il découvre que le véritable coût de cette transaction est sa pauvreté, sa dignité et son avenir volé.

Nous assistons à une scène politique dégradante, où la valeur des candidats ne se mesure plus à leur capacité à provoquer le changement, mais à leur aptitude à acheter des loyautés et à distribuer des pots-de-vin électoraux. Comment quelqu’un qui a accédé au pouvoir grâce à de l’argent douteux pourrait-il être un défenseur des pauvres ? Comment celui qui a investi des millions dans sa campagne pourrait-il viser autre chose que de récupérer plusieurs fois cette somme dans les poches des citoyens ?

Entre fausses promesses et réalité qui se détériore, qu’est-ce qui pousse les citoyens à vendre leur vote ?
La réponse est claire : la faim, la peur et le désespoir, autant d’outils utilisés par les marchands de politique pour assurer leur survie au pouvoir. Au lieu d’être une arme de changement, la voix des électeurs est devenue une monnaie d’échange sur la table des corrompus. Et au lieu d’être une lueur d’espoir, les élections sont désormais une saison d’hypocrisie et de marchandages suspects.

Mais celui qui vend son vote aujourd’hui doit savoir qu’il en paiera le prix fort demain. Cette pratique ne fera qu’aggraver la pauvreté, prolonger les crises et anéantir les droits. Il sera réduit à l’impuissance en voyant ceux qui ont acheté ses votes jouir de leurs privilèges et de leur pouvoir, pendant que lui continue de souffrir.

Ô Libanais… ne soyez pas complices du vol de votre avenir !
Ne donnez pas votre voix à ceux qui vous considèrent comme un simple numéro dans l’urne, et ne légitimez pas ceux qui vous voient comme un tremplin vers le pouvoir plutôt que comme un partenaire dans la construction de la nation. Il est temps de dire « non » à tous ceux qui misent sur votre misère et à ceux qui pensent que votre faim vous fera plier les genoux.

La décision vous appartient :
Soit vous êtes maîtres de votre destin, soit vous serez condamnés à pleurer sur les ruines… quand il sera trop tard.